Alayne Martell
«En 1998, je travaillais pour une firme de relations publiques quand on nous a proposé un projet consistant à donner un plus grande exposition dans les médias à une «Série au sommet» de Ringuette Canada, qui se déroulait en Europe. Ce projet a atterri sur mon bureau, et presque 19 ans plus tard, je travaille maintenant directement pour Ringuette Canada à titre d’attachée de presse et de relations publiques, et je contribue encore à faire la promotion de ce fantastique sport. On dit qu’on n’a pas l’impression de travailler quand on fait quelque chose qu’on aime, et c’est absolument le cas en ce qui me concerne. Le volet le plus gratifiant de ma tâche est sans aucun doute de pouvoir travailler avec les athlètes. Il est difficile de décrire la sensation que l’on éprouve de pouvoir apporter une petite contribution au cheminement de ces jeunes femmes passionnées qui «laissent tout ce qu’elles ont» sur la glace pour atteindre leurs objectifs. Ayant fait l’expérience de l’excitation de la victoire, ainsi que celle de l’agonie de la défaite, il est quasiment impossible pour moi d’expliquer ce que j’ai ressenti dans les diverses patinoires étrangères et de tous les coins du Canada. Mon travail est plein de défis, et l’un des plus gros d’entre eux est d’essayer de convaincre les journalistes des principaux organes de presse de s’intéresser de plus près à la ringuette. Je n’oublierai jamais le moment où la chaîne CBC Sports a couvert en direct la partie pour l’attribution de la médaille d’or du Championnat du monde de ringuette de 2002, disputée à Edmonton. Pouvoir montrer la ringuette à tant de gens était vraiment une grosse récompense pour moi. Et maintenant, grâce aux médias sociaux et à la capacité de retransmettre les événements en direct sur Internet, nous pouvons montrer la ringuette à beaucoup plus de gens, ce qui constitue un progrès remarquable pour la sensibilisation à notre sport. Je serai la première à admettre que rien que je puisse écrire ne peut avoir autant d’impact sur les gens que de leur permettre d’assister à une partie. Il faut voir ce sport en action pour pouvoir l’apprécier pleinement.» – Alayne Martell (St. Peter’s, Nouvelle-Écosse)