Darrell Liebrecht
«J’ai commencé à m’impliquer en ringuette il y a environ 20 ans, quand ma fille est rentrée de l’école et m’a dit qu’elle voulait commencer à y jouer. Depuis ce moment j’ai été entraîneur, membre des conseils d’administration local et provincial, bénévole dans divers stages, au Championnat canadien de ringuette, et au Championnat de l’Ouest, président du comité de haute performance de Ringuette Canada, membre du comité du Temple de la renommée, et maintenant membre du conseil d’administration de Ringuette Canada. Être membre de ce conseil d’administration sera pour moi une nouvelle occasion d’en apprendre encore davantage au sujet de ce sport. Mais de toutes les activités que je fais bénévolement, celle que je préfère, c’est d’être entraîneur. J’en suis à ma quatorzième année à titre d’entraîneur de l’équipe AA moins de 19 ans des Bandits de Regina, et j’ai entraîné l’équipe de la Saskatchewan à trois éditions des Jeux d’hiver du Canada. On me demande souvent : «Pourquoi est-ce que tu continue à être entraîneur?» Je réponds que c’est pour la sensation qu’on éprouve quand on voit la réussite d’une de nos anciennes athlètes, ou qu’on les voit renvoyer l’ascenseur à leur sport. C’est pour avoir l’occasion de voir ses athlètes grandir, non seulement en tant que joueuses, mais en tant que femmes. C’est pour regarder son équipe s’amuser pendant des activités ou des parties de ringuette. C’est pour avoir la chance de mieux se connaître soi-même, à titre d’entraîneur mais aussi de personne. C’est pour les amitiés qu’on noue grâce à la ringuette. Je me rappelle ce que quelqu’un a dit à un de mes premiers championnats canadiens alors qu’il s’adressait aux athlètes : «Vous allez vous faire des amis partout au pays.» Je me suis très bientôt rendu compte que cela valait tout autant pour les entraîneurs. Pour moi, être entraîneur, c’est bien plus que des victoires et des défaites. Et ce n’est pas non plus seulement à propos d’aider ses athlètes à grandir en tant que personnes, mais c’est aussi pour m’y aider moi-même.» – Darrell Liebrecht – White City, Saskatchewan