Kathryn Pringle
«Je ne me souviens pas à quoi ressemblait ma vie avant la ringuette, et je ne peux même pas m’imaginer vivre sans la ringuette. Quand j’étais petite, la ringuette faisait partie de la vie de toute ma famille. Sa soeur et moi nous y jouions et nous étions aussi entraîneures, mon frère et mon père étaient officiels, et ma mère était gérante d’équipe et administratrice. Nous étions tout le temps à la patinoire, et j’adorais ça! Ce que je préférais en ringuette, c’étaient les voyages. Peu importe s’il s’agissait d’une grande ville ou d’une petite localité, ou que ce soit dans la province ou de l’autre côté du pays. Partout où on allait, on rencontrait des gens passionnés qui adoraient la ringuette. J’ai toujours aimé y jouer, mais être entraîneure est ce que j’aime par-dessus tout. Je suis entraîneure depuis plus de vingt ans, et j’ai travaillé avec des équipes de tous les niveaux, des moins de sept ans à la Ligue nationale de ringuette, et de la catégorie C jusqu’aux AAA. J’ai commencé à entraîner les autres parce que je voulais m’assurer que les joueuses puissent bénéficier des mêmes opportunités que moi quand j’étais petite. Être entraîneure, c’est parfois stressant, et j’ai attribué beaucoup de mes cheveux gris à ce rôle difficile, mais quand je vois une athlète, jeune ou moins jeune, atteindre un des ses objectifs (gros ou petit), cela me réchauffe le coeur, car je sais que je les ai aidées à réussir. Comme le dit si bien Magic Johnson : «Tous les enfants ont besoin d’un petit coup de pouce, et de quelqu’un qui croie en eux». La ringuette m’a enseigné des choses importantes, comme la gestion de mon temps, le leadership, le courage et l’établissement d’objectifs. Et elle m’a aussi procuré des amis pour la vie, et ça je ne l’échangerais pour rien au monde!» – Kathryn Pringle (New Maryland, Nouveau-Brunswick)