Tracey Tulloch
«J’ai commencé à jouer à la ringuette en 1979, à Bedford, en Nouvelle-Écosse (le berceau de la ringuette en N.-É.). Fillette de neuf ans à l’époque, j’avais réalisé que le patinage artistique impliquait qu’il fallait porter des robes, et que ça n’allait pas cadrer avec mon image de «garçon manqué». J’ai tout de suite adoré la ringuette, et plus j’y jouais, plus la ringuette devenait partie intégrante de ma vie. Ma passion pour la ringuette m’a permis de voyager dans tous les coins du pays et du monde, pour y jouer ou y être entraîneure. J’ai même joué pour Ringuette Canada le rôle de gérante de l’équipe nationale senior qui a participé au Championnat du monde en Finlande en 2010. Pour l’instant, j’entraîne l’équipe AA moins de 19 ans de la Nouvelle-Écosse, et j’aime consacrer mon temps à ces athlètes si dévouées et si talentueuses, qui sont de surcroît des jeunes femmes extraordinaires. J’ai aussi de nombreux souvenirs favoris de ringuette. Je me souviens que quand j’entraînais des moustiques une de mes joueuses attendait pour effectuer son tir que la gardienne de but adverse revienne devant son but après avoir ajusté son équipement! Je me rappelle aussi de parties épiques se terminant en prolongation alors que j’étais entraîneure aux Jeux du Canada de 2015, et surtout des nombreuses amitiés pour la vie que j’ai nouées à l’occasion de tournois, aussi bien sur la glace que derrière le banc. Je joue encore dans la division des 18 ans et plus (même si je fais référence à ma catégorie comme celle des 18 ans plus plus). Notre équipe s’appelle le «Bon vin» parce que comme le bon vin, on se bonifie avec l’âge. Mes trois enfants ont tous joué à la ringuette, et celle du milieu est membre de l’équipe que j’entraîne cette saison (la chanceuse!). J’adore mon sport, et mon équipe du «Bon vin», plus on vieillit, mieux c’est, à cause des gens.» – Tracey Tulloch (Bedford, NÉ)