Le regretté Sam Jacks était un Canadien dévoué, ingénieux et enthousiaste – un « rêveur à l’esprit créatif ». On considère que sa plus grande réalisation a été l’invention de la ringuette, devenue aujourd’hui l’un des sports d’équipe pour les filles les plus répandus au Canada, mais Sam Jacks a accompli dans sa vie beaucoup plus que la plupart des membres de la collectivité de la ringuette en ont conscience.
Sam Jacks nait à Glasgow, en Écosse, le 23 avril 1915. Sa famille immigre au Canada en 1920.
Sam Jacks commence sa carrière professionnelle dans le secteur du loisir en 1935, à titre de directeur adjoint des activités physiques au YMCA de l’Ouest de Toronto, et occupe ce poste jusqu’en 1940. Il administre toute la gamme des activités physiques du programme du YMCA – la gymnastique suédoise pour les garçons et les hommes, la gymnastique, la lutte, la boxe, l’athlétisme, le badminton, le camp pour les garçons, l’instruction de la natation, l’entraînement des équipes de natation, ainsi que l’organisation et la présentation d’expositions d’artisanat et l’entraînement des équipes de basket-ball, de volley-ball et d’athlétisme. En1936, il crée le hockey en salle, en élabore le premier ensemble de règlements et est reconnu par la l’Unité jeunesse des Nations Unies pour la création de ce sport.
De 1940 à1945, Sam Jacks fait partie des Forces armées canadiennes. Il sert au premier Dépôt de réserves volontaires affectées au transport motorisé, dans le 1er Régiment anti-aérien léger, à l’École de guerre chimique et dans le 1er bataillon de parachutistes, où il est responsable des sports pour le Sud-ouest de l’Angleterre.
En 1946, Sam Jacks retourne au YMCA de l’Ouest de Toronto, où il travaille, entre autres, auprès des « bandes » juvéniles de l’après-guerre, des jeunes couples mariés, des groupes d’artisanat, des Grands Frères et des agents de probation. Il crée également le Club Formation jeunesse de Toronto, dont il devient le premier président.
En 1947, il entraîne l’équipe junior olympique de hockey en salle, qui finit en troisième position à une compétition aux États-Unis.
En 1948, il est nommé directeur des loisirs de North Bay, poste qu’il est le premier à occuper. Il joue un rôle important dans la création de la Northern Ontario Playground Hockey Association (NOPHA) qui encourage les jeunes à jouer au hockey sur les patinoires extérieures.
En 1963, Sam Jacks est élu président de la Society of Directors of Municipal Recreation of Ontario. Il conçoit les armoiries de cette société, lui apporte une grande contribution et siège à un grand nombre de ses comités permanents essentiels. Il est le seul administrateur nommé président pour deux mandats consécutifs.
Sam Jacks consacre une grande partie de son temps à concevoir des activités pour les jeunes. Au début des années 1960, il veut créer un sport de patinage sur la glace pour les filles. Ses trois fils, Barry, Bruce et Brian jouent au hockey et, selon lui, les filles devraient aussi avoir la possibilité de s’adonner à un sport de glace. En 1963, il met au point le sport qu’il appelle la ringuette. C’est un sport destiné à garder les gens actifs et à encourager la participation. Il présente sa création et les règlements de base à la Society of Northern Municipal Directors. En 1965, après deux ans d’élaboration, les règlements révisés sont établis.
Après l’invention de la ringuette par Sam Jacks, les Northern Directors of Municipal Recreation demandent à Red McCarthy, directeur des loisirs d’Espanola, de faire l’expérience des règlements de base.
Sam Jacks a été honoré pour ses nombreuses réalisations et a reçu de nombreux prix, dont l’Ontario Achievement Award et la Citation for Outstanding Contribution and Dedication to Recreation. De plus, il a été nommé membre du Temple de la renommée de North Bay et membre du Temple de la renommée de l’Association de ringuette de l’Ontario.
Sam Jacks a aussi joué un rôle très actif aux clubs Kinsman et Kiwanis, dans Le Fonds d’habits de neige et des programmes de danse carrée.
C’était un homme toujours tourné vers l’avenir – un « rêveur et un « homme d’action ». Sa vision de la ringuette dépassait même ce que ce sport est devenu aujourd’hui. Sam Jacks n’a jamais douté que la ringuette se développerait dans tout le Canada – et dans le monde.
Il est décédé en 1975, mais son rêve lui survit.