5 minutes avec … Blair MacGregor

Prenez 5 minutes pour faire connaissance avec nos superviseurs des officiel.le.s, les officiel.le.s sur la glace, les opérateur.rices du chronomètre des tirs, et plus encore. 

 

Notre prochain article présente Blair MacGregor, dont la carrière d’officiel s’est étendue à presque tout le Canada ! 

 

Blair MacGregor, qui a grandi à Prince Albert, en Saskatchewan (à environ une heure et demie au nord-est de Saskatoon), a commencé sa carrière d’arbitre au lycée. L’association locale venait de se constituer et elle avait besoin de quelqu’un pour arbitrer ses parties. Le fait de pouvoir faire du covoiturage avec sa sœur jumelle, qui jouait à la ringuette, était un bonus ! Depuis, il a joué, il a été entraîneur.es et il continue d’arbitrer la partie. 

 

Où votre parcours d’arbitre a-t-il commencé ?

 

« J’ai commencé à arbitrer en 1983, alors que la ringuette venait de naître à Prince Albert. J’ai une sœur jumelle qui voulait jouer, nous étions au lycée à l’époque. Un de mes professeurs s’occupait de ringuette, ma sœur s’est impliquée, puis ils ont dit qu’ils avaient besoin de quelqu’un pour arbitrer leurs parties. Je jouais au hockey et je savais patiner, alors je me suis dit que j’allais essayer. À l’époque, on payait 5 $ par partie, et pour un lycéen qui ne conduisait pas, c’était un bon travail. Je suis allé à l’université à Regina, j’ai continué à arbitrer et j’ai gravi les échelons. J’ai commencé à arbitrer des parties de plus haut niveau, j’ai suivi plus de cours et j’ai aimé ça. J’ai déménagé à Calgary pour poursuivre mes études et j’ai arbitré là-bas. Ensuite, j’ai déménagé à Ottawa, j’ai obtenu un diplôme en criminologie à l’université Carleton et j’ai arbitré là-bas pendant trois ans. J’ai fait partie d’un bon groupe d’officiels.s et j’ai pu participer à mes premiers championnats nationaux en 1994, à Saskatoon. J’avais déménagé en Ontario et mon premier championnat national s’est déroulé à Saskatoon, près de chez moi, à Prince Albert.”

 

En quoi consiste votre rôle ? À quoi ressemble pour vous un jeu type ?

 

“Ce sera mon troisième CCR en tant que superviseur. J’ai fait trois CRC en tant qu’officiel ; ce sera maintenant mon troisième en tant que superviseur. J’officie toujours, mais avec l’âge, je me concentre davantage sur la supervision et moins sur le patinage. J’aime développer le sport à travers les officiels.s et les aider à gravir les échelons. Vous savez que vous allez être à la patinoire toute la journée, vous donnez votre avis sur chaque partie, vous fournissez des évaluations officielles pour chaque partie. J’aime les championnats nationaux parce qu’il y a des officiels de tout le Canada et qu’on peut voir tout le monde à son meilleur. J’apprécie aussi le niveau de la base, leur développement, c’est gratifiant de travailler avec les officiels qui débutent et de voir où ils finissent, c’est très gratifiant. »

 

Qu’est-ce que vous trouvez le plus gratifiant dans le fait d’arbitrer ?

 

« Voir les officiels.s avec lesquels vous avez travaillé et qui aspirent à se rendre aux CCR, voir quand ils y arrivent. Il faut beaucoup de travail personnel pour y arriver, mais on reçoit aussi de l’aide en cours de route de la part de différentes personnes. Je dirais que l’on peut contribuer à aider les gens à progresser. Aujourd’hui, j’ai une fille qui a 15 ans et qui est officielle.s de deuxième année. C’est bien que nous puissions faire des choses ensemble, et parfois elle demande à arbitrer des parties avec moi. J’anime aussi des stages, je fais ça depuis probablement 30 ans maintenant, c’est génial quand on voit des officiels.es de niveau 1 pour la première fois, et puis on va les évaluer, et puis on les voit plus tard finir à la CCR. »

 

Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux fonctionnaires qui débutent leur parcours ?

 

« Je leur dis toujours que c’est très difficile les premières années parce que vous allez avoir des athlètes plus jeunes avec des parents qui ne connaissent peut-être pas aussi bien le sport. Soyez forts, essayez de ne pas vous laisser influencer par les gens. Vos officiels.s vous soutiendront toujours, alors n’hésitez pas à vous appuyer sur eux. Soyez confiant et assurez-vous de ne pas laisser un incident arrêter votre carrière d’officiel.e. »

 

Qu’attendez-vous le plus avec impatience au CRC 2024 ?

 

« Définitivement, j’ai hâte de voir les gens, et de rencontrer les nouveaux officiels qui montent, et de les aider à progresser plus haut dans leur carrière. »

 

Quelle a été votre expérience d’arbitrage la plus mémorable ?

 

« La première fois que j’ai été invité aux CRC et que j’ai arbitré ma première partie, c’était surréaliste. C’était l’une des rares fois où nous n’étions que deux nouveaux venus, et c’était très intimidant, mais j’ai eu le sentiment d’avoir réussi, d’avoir travaillé pour cela. L’autre chose serait d’arbitrer avec ma fille pour la première fois.

 

Quelle est la chose que vous aimeriez que plus de gens sachent à propos de l’arbitrage ?

 

« C’est une belle carrière, on rencontre beaucoup de gens bien et c’est très gratifiant. Tout le monde a ses propres raisons d’être arbitre – il peut s’agir au départ de gagner de l’argent, puis de se faire des amis, d’arrondir ses fins de mois à l’université, de rester en forme, et enfin d’entreprendre un voyage de toute une vie, et de rendre service au sport. Chacun a ses propres raisons, mais sans les officiels.s, il n’y a pas de parties. Tout le monde peut s’inscrire, les associations ont toujours besoin de plus d’officiels, et il n’est pas nécessaire d’avoir pour objectif d’aller au CCR. »

 

 

Merci de vous être joints à nous pour ce numéro de Take 5 ! Revenez la semaine prochaine pour rencontrer notre prochain officiel.le.

 

Et bien sûr, retrouvez toute l’action de CCR #Dieppe2024 à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, du 7 au 13 avril 2024, en direct ou sur la chaîne YouTube de Ringuette Canada.