5 minutes avec … Karen Meek, responsable des officiel.le.s
Dans cette nouvelle série, nous mettrons en lumière les différents rôles des officiel.le.s en vue de la CCR 2024. Prenez 5 minutes pour faire connaissance avec nos superviseurs des officiel.le.s, les officiel.le.s sur la glace, les opérateur.rices du chronomètre des tirs, et plus encore.
Notre premier article met en vedette Karen Meek, une officielle de ringuette de longue date qui a été nommée responsable des officiel.le.s en novembre 2023.
Karen Meek, originaire de Little Britain, en Ontario (à environ une heure au nord-est de Toronto), a été nommée responsable des officiel.le.s à la fin du mois de novembre 2023. À ce titre, elle travaille en étroite collaboration avec le responsable de l’éducation du CNOP, Paul Shipman, au développement des officiels de Ringuette Canada. Vous êtes-vous déjà demandé comment les noms sont choisis pour des événements comme le Championnat canadien de ringuette, les Jeux d’hiver du Canada, les camps de l’équipe nationale et la Ligue nationale de ringuette ? C’est ce que font Karen et son équipe ! Et le chemin a été long et gratifiant jusqu’à cette étape de sa carrière d’officielle.
Où avez-vous commencé votre carrière d’arbitre ?
« Je suis impliquée dans la ringuette depuis plus de 40 ans. J’ai commencé à arbitrer à l’âge de 12 ans – nous n’avions qu’une petite association, qui n’existe plus, Mariposa Ringette, mais c’était une nouvelle association à l’époque. Les premières années, il n’y avait que des parents qui arbitraient et tout le reste, alors [l’association] s’est empressée d’essayer d’impliquer certaines des joueuses, et j’ai pris plaisir à le faire. J’ai participé à de nombreux petits tournois locaux, puis certaines personnes m’ont poussé à participer à des tournois plus importants. Et le reste appartient à l’histoire.
Vous occupez désormais un nouveau rôle, celui de responsable des officiel.le.s. À quoi cela ressemble-t-il pour vous ?
« Je me concentre sur le développement des officiel.le.s. Je recrute et j’encadre les officiel.le.s et les superviseurs. Je m’occupe du recrutement des officiel.le.s pour les CCR, les Jeux d’hiver du Canada, les carrefours de la LNR, les camps de haute performance et La Relève. En été, nous commencerons à recruter la prochaine génération d’officiel.le.s. Je travaille également avec Paul [Shipman, responsable de l’éducation au CNOP] sur les livres de règles, les politiques et ce genre de choses. Et il m’arrive encore de monter sur la glace en tant qu’officiel.le.
Quelle a été votre expérience la plus mémorable ?
« Lors de mes premiers Jeux d’hiver du Canada, en 2007, nous sommes allés à Whitehorse [Territoire du Yukon]. Il n’y a pas de ringuette là-bas, et la destination était amusante. L’installation était toute neuve, nous pouvions regarder une tonne d’autres événements dans notre installation, et j’y suis allée avec un excellent groupe d’officiel.le.s. J’y suis allée sans aucune attente, parce qu’on est une recrue et qu’on est simplement heureux d’y arriver. Mais un de mes amis et moi avons fait un quart de finale, et nous étions très enthousiastes. Et le lendemain, on nous a assigné une demi-finale. Nous étions de nouveau excités, et c’était comme si nous étions déjà venus ici, nous avions fait la demi-finale, mais on nous a attribué le match pour la médaille d’or le jour suivant. Je me souviens avoir pensé que c’était incroyable, que dois-je faire pour revenir ici dans quatre ans ? Parce que j’y arriverai.
Et vous y êtes retourné ?
« Oui, j’ai participé à quatre Jeux d’hiver du Canada. À chaque fois, je me demande si je serai encore capable de le faire dans quatre ans. Parce qu’ils n’ont lieu qu’une fois par an. Serai-je assez en forme ? Assez rapide ? Les athlètes ne deviennent pas plus lents, ils gardent le même âge alors que nous vieillissons ! Il faut beaucoup de force, de condition physique, de détermination et de persévérance pour continuer à se dépasser.
Quel est, selon vous, l’aspect le plus gratifiant du métier d’officiel.le ?
« Monter en grade et atteindre des objectifs personnels. Tout le monde a des objectifs différents, tout le monde ne se concentre pas sur les Jeux du Canada, les Championnats du monde, ce genre de choses, ou n’en a pas besoin. Mais le fait de pouvoir se fixer des objectifs et de savoir que l’on peut les atteindre si l’on y met du sien et que l’on gagne. Chaque année, je me fixe de nouveaux objectifs, depuis que j’ai cessé de jouer à la ringuette pour me concentrer sur l’arbitrage. Le premier était de participer aux Jeux du Canada en 2007. C’était un rêve fou, car qui va au Yukon pour jouer à la ringuette ? Mais j’ai réussi à le réaliser ».
Quels conseils donneriez-vous aux officiel.le.s qui débutent et qui ne savent pas où aller?
« Posez beaucoup de questions. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour vous améliorer, avez-vous besoin de voyager ? Faut-il voyager ? Faut-il aller voir de la ringuette dans une autre province ? Asseyez-vous avec des officiel.le.s de haut niveau et posez des questions. Regardez un partie ensemble, patinez une partie ensemble. Regardez les parties de plus haut niveau, observez les gens sur la glace pour voir s’il y a quelque chose dans leur jeu que vous pourriez intégrer, voyez comment ils gèrent les situations difficiles. »
Qu’attendez-vous le plus de la CCR de 2024 ?
« J’ai participé à de nombreux CCR, mais c’est un rôle différent pour moi. J’y participe depuis 1999. Je suis donc impatient de voir la croissance et le développement des officiels tout au long de la semaine. Nous avons sept nouveaux officiels qui patinent leur premier CCR, et sept de deuxième année. Il sera difficile de s’assurer qu’ils sont sur la glace pour les matchs dont ils ont besoin, mais aussi qu’ils sont soutenus par un partenaire qui peut les aider. En outre, nous aidons certains à atteindre leurs objectifs, certains essayant de passer au niveau suivant, c’est-à-dire au niveau 4A ou 5.
Quelle est la chose que vous aimeriez que les gens sachent à propos de l’arbitrage ?
« Nous sommes humains, nous ne sommes pas parfaits. C’est un processus d’apprentissage qui demande du temps et du développement pour acquérir les compétences. De plus, nous sommes très compétitifs. Les gens nous voient aux Championnats provinciaux ou aux Championnats canadiens de patinage de vitesse et ils se disent : » D’accord, vous avez terminé votre journée ou votre semaine, avez-vous passé une bonne semaine ? » Peut-être que oui, mais nous ne sommes que jeudi et vous espérez vraiment patiner le vendredi ou le samedi. Tout comme les équipes, nous nous efforçons de participer à la demi-finale ou à la finale à la fin de la semaine.
Merci de vous être joints à nous pour ce premier numéro de Take 5 ! Revenez la semaine prochaine pour rencontrer notre prochain officiel.le.
Et bien sûr, retrouvez toute l’action de CCR #Dieppe2024 à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, du 7 au 13 avril 2024, en direct ou sur la chaîne YouTube de Ringuette Canada.
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