Félicitations pour tes 35 ans chez Ringuette Canada, Anik !
Le 19 février 1990, Ringuette Canada a accueilli une nouvelle secrétaire dans son équipe. Trente-cinq ans plus tard, nous ne pouvons imaginer ce que serait notre bureau sans Anik Desjardins, notre chef de bureau.
Anik a été embauchée pour ce poste par le premier directeur général de Ringuette Canada, Wes Clark. Fait amusant, elle a travaillé avec les huit directeurs généraux de l’histoire de Ringuette Canada. Au fil du temps, Anik a occupé plusieurs postes, notamment celui de secrétaire et d’assistante technique, et a travaillé dans tous les services de l’entreprise.
Et à mesure que son rôle évoluait, le sport évoluait aussi. Elle souligne les progrès réalisés en matière de sécurité des équipements, de certification des entraîneur.e.s et de préparation des officiel.le.s. À plus grande échelle, elle estime que la ringuette est mieux soutenue en termes de reconnaissance des sponsors et de soutien de Sport Canada.
« Je suis restée à cause de mon amour pour ce sport », a déclaré Anik. « Je crois en ce qu’il peut apporter à nos athlètes, nos administrateurs, nos entraîneur.e.s, nos officiel.le.s. Ils deviennent de meilleures personnes et notre sport est meilleur pour tous nos membres. »
La ringuette a connu de nombreux moments forts au fil des ans. Anik revient sur certains de ses préférés : la première fois que sa fille a joué dans un championnat canadien de ringuette a été un moment émouvant.
Anik a assisté à tous les CCR depuis 1994 en tant que membre du personnel, déterminée à s’assurer que chaque équipe et chaque athlète reçoivent le soutien dont ils ont besoin. Mais depuis 10 ans, elle est aussi parent. Ces jours-ci, si le Gatineau Fusion est sur la glace, vous pouvez généralement la trouver assise dans les gradins pour soutenir sa fille.
La ringuette est plus qu’une simple carrière, elle s’étend également à leur vie de famille. Quand sa fille, Sara, avait cinq ans, Anik l’a emmenée à son premier entraînement de ringuette.
« J’étais habituée à la ringuette de haut niveau et aux équipes nationales à ce moment-là, et quand je l’ai amenée à ce qu’on appelait alors le bunny, je pensais que je ne serais pas capable de rester à ces entraînements », dit-elle en riant. « Voir le sport au niveau national, puis aller à ces entraînements et les voir pleurer et se rouler sur la glace, je ne savais pas comment je pourrais tenir toutes ces années. »
Mais ils ont réussi, car Sara a continué à progresser sur la voie de la haute performance, en jouant pour l’Équipe Québec aux Jeux d’hiver du Canada, pour l’équipe nationale junior du Canada et dans la Ligue nationale de ringuette. « J’ai pu assister aux championnats du monde en tant que parent à deux reprises, en 2017 et 2019, et même aux Jeux d’hiver du Canada », a déclaré Anik. « Ils m’ont appelée à l’aide quelques fois, mais c’était agréable de faire partie de son expérience de ringuette en tant que parent. »
Un autre bon souvenir est le cycle d’événements de 2019 avec les Jeux d’hiver du Canada, le Championnat canadien de ringuette et le Championnat du monde de ringuette. « Nous ne le savions pas à l’époque, mais ce seraient les derniers événements que nous aurions avec Alayne [Martell]. Nous avons travaillé ensemble pendant 20 ans, donc cette année occupe une place particulière dans mon cœur. »
Bien qu’Anik ait assisté à des événements de ringuette dans toutes les provinces (sauf Terre-Neuve – pour l’instant !), elle affirme que chaque expérience est importante à sa manière. « Nous créons toujours une sorte de souvenir dont nous nous souvenons pendant des années. Nous écrivons l’histoire à tous ces événements. »
Elle est fière d’avoir participé à un événement marquant : la première année de la ringuette, avec 30 000 athlètes inscrites. Depuis, la croissance est constante chaque année. Qu’espère-t-elle pour la ringuette ? Une plus grande reconnaissance de l’incroyable sport qu’elle est et de ses bienfaits. Au fil des ans, Anik a vu de plus en plus d’organisations prendre conscience de la ringuette et s’impliquer. Avec le changement massif de soutien au sport féminin, elle estime que l’occasion est propice pour un sponsor potentiel d’avoir un impact immédiat et considérable.
« La ringuette est si bénéfique pour toutes les personnes impliquées, elle fait ressortir le meilleur des gens », a-t-elle déclaré. « J’espère qu’il y a quelqu’un qui nous reconnaît et qui peut nous aider à faire passer notre sport au niveau supérieur. »
Avec le soutien de la communauté, la ringuette peut aller très loin. La partie s’est répandue de North Bay à l’Inde, et au-delà. Anik a vu le bureau national évoluer avec le temps, passant des machines à écrire aux ordinateurs portables, des télécopies des dossiers des entraîneur.e.s au travail pour avoir des systèmes en ligne efficaces. Et nous avons une chance incroyable d’avoir les idées et les souvenirs d’Anik pour nous aider à prendre des décisions et à être des leaders de l’industrie.
« J’ai toujours dit que je resterais à Ringuette Canada jusqu’à ce que ce sport soit aux Jeux olympiques. J’espère pouvoir voir cela avant de prendre ma retraite. »
Veuillez vous joindre à nous pour féliciter Anik pour ses 35 ans de service et lui souhaiter bonne chance pour (espérons-le) de nombreuses années encore.
À propos de Ringuette Canada
Ringuette Canada est l’organisme national qui supervise la ringuette au Canada. La ringuette est un sport canadien qui a été inventé en 1963 à North Bay, en Ontario, par Sam Jacks. Elle compte actuellement plus de 30 000 athlètes répartis dans près de 2 000 équipes à travers le Canada, ainsi que plus de 1 500 officiels et près de 8 000 entraîneurs. Au niveau international, la ringuette est pratiquée dans plus d’une demi-douzaine de pays. La ringuette a été désignée sport du patrimoine par Sport Canada et, dans le cadre du mouvement Sport pour la vie, la ringuette est bien avancée dans l’adaptation du modèle de développement à long terme de l’athlète de Sport Canada. Pour en savoir plus, consultez le site www.ringette.ca.