Un gant prothétique et de la détermination aident une adolescente de l’Alberta à exceller comme gardienne de but de ringuette
Callie Bizuk, une gardienne de but de ringuette de 14 ans née sans une partie de son bras droit, s’avère être une athlète hors pair, car elle trouve des moyens uniques d’exceller dans ce sport.
Article original de Bailey Nitti pour Edmonton City News.
Posted Dec 18, 2022, 5:58PM MST – https://edmonton.citynews.ca/2022/12/18/prosthetic-glove-alberta-teen-ringette-goalie/ – veuillez cliquer sur le lien pour l’article original et la vidéo de Callie.
En grandissant, Callie Bizuk s’est souvent fait dire ce qu’elle ne pouvait pas faire.
La jeune Albertaine de 14 ans, à qui il manque le bras droit au-dessous du coude, a toujours voulu jouer à la ringuette.
Callie a commencé à pratiquer ce sport à l’âge de quatre ans, en utilisant un dispositif qui l’aidait à tenir son bâton de ringuette. C’était difficile au début, mais elle a fini par s’y habituer.
À l’âge de neuf ans, elle a décidé qu’elle voulait essayer de jouer au filet. C’est alors que les opposants ont essayé de la dissuader de poursuivre son objectif.
Quelques entraîneur.euse.s m’ont dit : « Non, tu ne peux pas jouer gardien.ne de but, tu n’as qu’une main, tu ne seras pas bonne, tu ne peux pas faire ça », raconte Callie. « Et c’était difficile de grandir ».
Mais cela ne l’a pas arrêtée. Au contraire, dit-elle, cela l’a stimulée.
Après s’être fait dire ce qu’elle ne pouvait pas faire – ou ne devait pas essayer de faire – Callie s’est donné pour mission de prouver qu’elle était capable de jouer à cette position.
« En fait, je peux être gardien de but. Et je serai gardienne de but », voilà comment Callie a réagi à l’adversité.
Rencontre avec la gardienne de but de ringuette Keely Brown
Pour donner le coup d’envoi à sa mission de devenir une athlète de compétition, Callie savait qu’elle devait trouver une prothèse qui l’aiderait à arrêter les tirs.
C’est alors qu’elle a rencontré l’ancienne gardienne de ringuette d’Équipe Canada, Keely Brown, créatrice du gant de ringuette pour gardiens de but « The Keely ».
Ensemble, elles ont apporté ce gant chez un prothésiste pour qu’il fabrique une pièce d’équipement sur mesure qui s’adapterait au bras de Callie.
« L’aspect le plus intéressant de la communauté de la ringuette est que nous voulons vraiment que les athlètes jouent, prennent du plaisir et participent à des compétitions à leur plus haut niveau », a déclaré M. Brown. « Et c’est génial que Callie ait pu trouver un moyen de s’améliorer en tant que gardienne de but dans notre sport. »
Il s’avère que le nouveau gant prothétique de Callie a totalement changé la donne et a été le point tournant qui l’a aidée à exceller dans ce sport.
La première fois que j’ai mis les pieds sur la glace avec cette prothèse, c’était fou, je me disais « woah, ça a vraiment sauvé le tir », raconte l’adolescente de l’Alberta. « Je n’arrêtais pas de la regarder, ainsi que mon bras, et je me suis dit ‘oui, je peux le faire' ».
Ce qu’elle veut, elle l’aura.
Avance rapide de quelques années : Callie joue maintenant dans une équipe U16 A à Sherwood Park – une ligue compétitive.
Et elle a des entraîneur.euse.s et des coéquipiers qui la soutiennent.
« Elle a une personnalité où elle pousse et pousse et ce qu’elle veut, elle l’aura », a déclaré Shelley Derewianka, l’entraîneur.euse en chef du Sherwood Park Strike. « Elle veut être au prochain niveau et ça se voit à sa façon de jouer ».
« Elle a travaillé si dur pour arriver là où elle est et cela vous fait penser que si je veux vraiment arriver quelque part, je peux le faire aussi. C’est incroyable qu’elle ait pu le faire », a ajouté sa coéquipière Natalie Enders.
En grandissant, Callie a également trouvé des moyens uniques de mettre et d’enlever son équipement, en ayant rarement besoin de l’aide de quelqu’un.
« Tout le monde attachait ses propres patins et je ne pouvais pas le faire, et cela m’affecte », a-t-elle déclaré. « Je déteste quand je ne peux pas faire quelque chose que quelqu’un d’autre peut faire. »
L’objectif de Callie est de jouer au plus haut niveau de ringuette possible et d’inspirer les athlètes qui sont différents des autres.
Et tout comme il y a quelques années, elle ne prend pas un « non » pour une réponse.
« Le fait d’avoir une différence de membre m’a fait devenir résiliente », dit-elle. « Et il y a beaucoup de gens qui diront ‘tu ne peux pas faire ça’ alors qu’en fait tu le peux ».
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